Afin de mieux comprendre les caractéristiques basiques d’une moto, on va essayer de décrypter une fiche technique standard de moto.

Le type de moteur

La partie concernant le moteur vous informe du nombre de cylindres dans le moteur, ainsi que la disposition de ces cylindres qui constitue l’architecture globale du moteur. Cette architecture va déterminer sa performance. Il existe deux types de moteur : celui à 2 temps et celui à 4 temps.

La distribution

La distribution est l’ensemble des différents systèmes qui permettent de régulariser les échanges gazeux (échappement et admission). La distribution se fait au niveau des pistons pour les moteurs à 2 temps. Par contre,elle se fait au niveau des soupapes pour ceux à 4 temps.

La cylindrée

Le cylindre est la taille du moteur. La cylindrée de moteur est l’ensemble de la cylindrée unitaire fois les cylindres. Le volume de ce cylindre aide à calculer le volume de chambre de combustion afin de connaître le taux de combustion. Le taux de combustion, pourquoi ? Plus il est élevé, plus le moteur est performant.

L’alésage

L’alésage est le diamètre du cylindre. C’est les trous dans lesquels les pistons coulissent. Elle est exprimée en millimètre.

Sa puissance et le couple

La puissance est ce qui intéresse le plus les gens. Bien sûr, les chevaux sont très importants. La puissance de votre moto est proportionnelle aux couples et au régime moteur.
Le couple est une force de rotation, celui qui sort du vilebrequin et s’applique au bras de levier. On peut également dire que c’est la proportion de la force appliquée à la longueur du bras de levier.

Quand arrive l’hiver, la plupart d’entre nous gardent la moto en stand-by et ne l’utilisent pas. En effet, il existe beaucoup de régions en France où il est difficile de pratiquer de la moto et de rouler en toute sécurité en période hivernale. Pour les motards qui en sont victime, il sera nécessaire d’hiverner la moto. Ce procéder permet de l’entretenir avant le grand froid afin d’éviter des dégâts sur le moteur et les autres éléments de la moto, une fois qu’on reprend la route. Voici les points essentiels pour l’entretien avant l’hiver.

Le stockage, le carburant et la batterie

Avant de passer l’hiver en mode stand-by, votre moto doit être bien stockée. Il s’agira ici, de la mettre en lieu sûr dans un cadre bien couvert et dans un environnement clos. Il serait mieux dans ce cas, de la mettre dans un garage bien fermé ou de louer une place de parking ouvert ou elle sera bien en sureté. Cela lui évite des problèmes dus aux aléas de la météo et de la sécuriser contre les actions des individus malveillants. Dans le cas où l’une de ces solutions n’est pas possible et que vous deviez mettre votre moto dehors, il sera nécessaire de la recouvrir d’une bâche pour moto. Pour cette dernière, elle ne doit pas être trop épaisse au risque de créer de l’humidité à l’intérieur et par conséquent, de rouiller les pièces métalliques. Concernant le carburant, la première solution serait de remplir votre réservoir à ras bord. Si c’est le cas, vous devrez aussi rajouter de l’inhibiteur qui permet d’éviter la dégénérescence du carburant dans le réservoir. Une fois que le réservoir est plein, mettez votre moteur en marche afin de le chauffer un peu et de permettre au carburant de circuler dans tous les éléments du moteur. Une seconde solution est de vider totalement le réservoir. Une fois faite, laissez ce dernier ouvert pour que les gouttelettes restantes sèchent au grand air. La moto doit ensuite, être installée dans un environnement bien sec et bien ventilé. Et enfin, pour la batterie, l’idéal serait de l’enlever complètement. Cependant, il sera utile de la recharger une fois par mois et de ne pas la mettre à même le sol.

Le moteur, la chaine, la pneumatique et les autres éléments de la moto

Afin de garder la santé de votre moteur durant l’hiver, vous devez d’abord, ôter les bougies avant de la stocker. Ensuite, pensez à rajouter un peu d’huile et de mettre le moteur en marche pendant quelques minutes, sans les bougies. Cela permet de garder l’état du moteur même si la moto reste immobile pendant des mois. Pour ce qui est de la chaine, prenez le temps de bien la nettoyer. Pour cela, vous pouvez vous procurer un nettoyant pour chaine chez un magasin spécialisé. Autrement, on peut aussi le faire avec du pétrole. Pour ce faire, commencez par démonter votre chaine avant d’en faire le nettoyage intégral. Cela vous permettra également d’identifier d’éventuelles anomalies à remplacer sur chaque maillon de la chaine. Dès lors que le nettoyage est fait, laissez-la sécher. Ensuite, passez un chiffon bien sèche sur toute sa longueur et terminez pas un bon graissage avec un lubrifiant spécifique pour chaine. Passons maintenant à la pneumatique. Si vous avez une béquille intégrée sur votre moto, rabaissez-les de sorte à éviter que les pneus ne touchent le sol. Autrement, on peut aussi bien gonfler les pneus pour éviter qu’ils ne s’aplatissent au niveau des points de contact. 2 kg de pression seront parfaites pour éviter tous risques de déformation. Et enfin, pour les autres pièces, que ce soit pour les éléments en métal ou en plastique, nous recommandons d’appliquer sur leur surface, un produit appelé WD40. Il permet de protéger les pièces en métal de la corrosion, et évite l’usure des éléments en plastique.

L’assurance moto : obligatoire ou non ?

Tout d’abord, il faut savoir que l’assurance moto est devenue une obligation pour tout possesseur de deux roues. Si la police vous attrape en train de rouler sans la possession d’une carte d’assurance moto, vous risquez une amende de plus de 3500 € plus une suspension du permis.

Choisissez une indemnisation en fonction de la cote Argus

Nul besoin de payer cher une assurance qui ne correspond pas à la cote Argus de votre moto. Cette mesure détermine le type, la qualité, la performance et surtout l’ancienneté de la moto. En effet, si vous achetez une moto, n’allez pas payer votre assurance au prix fort, car la compagnie d’assurance a déjà sa propre grille d’indemnisation pour un véhicule de faible valeur et un véhicule neuf. Si vous avez une moto d’occasion, choisissez simplement l’assurance tous risques qui vous protègera suffisamment des vols, des incendies et des accidents.

Les garanties optionnelles

Les garanties optionnelles sont les garanties qui ne sont pas couvertes par l’assurance tous risques. Elles peuvent inclure les accessoires et les combinaisons du motard. Vous en aurez besoin pour leur remplacement.

Évaluer la prime d’assurance

Il est également très important de soupeser la balance entre le coût des risques et le montant des cotisations. En effet, si ce coût ne s’avère pas très excessif, il ne faut pas tomber dans des dépenses farfelues en choisissant d’être couvert par toutes les options de garantie, auquel cas, cela peut devenir une perte financière pour vous.

Le moteur monocylindre

Doté d’un seul cylindre et d’un seul piston, le moteur monocylindre équipe souvent des motos de cross comme la KTM Duke et la Honda Dominator. C’est une moto destinée pour s’amuser sur des routes abîmées. Toutefois, les coups de piston se ressentent beaucoup à chaque accélération. Ce type de moto ne peut pas rouler en sous régime ou en régime trop haut. Il faut trouver un bon compromis pour ne pas le chauffeur rapidement et l’abîmer par conséquence. Il est fortement déconseillé sur les autoroutes.

Le moteur bicylindre

Il existe trois sous familles de bicylindre. D’abord, il y a le cylindre à plat généralement perçu sur les motos BMW. Ensuite, il y a le cylindre en L principalement utilisé chez Guzzi et Ducati. Enfin, il y a le cylindre en V, le modèle le plus répandu chez presque tous types de moto. La moto bicylindre est très polyvalente et s’adapte à tout usage, sur autoroute, en ville comme sur des routes abîmées. Il supporte mieux les bas régimes.

Le moteur trois cylindres

Les trois cylindres sont un compromis entre les deux et les quatre cylindres. Leur moteur présente plusieurs avantages et réunit vitesse, couple et puissance à la fois. Les trois cylindres peuvent rouler sans difficulté à allure lente comme à allure accélérée.

Le moteur quatre cylindres

Le moteur quatre cylindres correspond beaucoup à un moteur de voiture. Il est surtout apprécié pour le haut régime et peut aller jusqu’à 300km/h. Il combine poids et puissance et convient à tous types de moto. C’est un moteur plus calme qui peut également fonctionner facilement en bas régime. Il se conduit comme une voiture et présente un confort optimal pour les longs trajets.

Les stages d’initiation

Ce type de formation s’adresse aux débutants en stunt, ceux qui ignorent totalement comment lever une roue. Les semi-débutants sont également acceptés. Ce sont par exemple les initiés qui ne réussissent pas à tenir un wheeling sur une petite distance. En stage d’initiation, la psychologie occupe une place prépondérante : il s’agit d’aider le stagiaire à vaincre sa peur, à oser, à combattre le vertige. En somme, il s’agit de l’aider à avoir confiance en lui. La première figure que l’on apprend est le wheeling. L’apprentissage se fait en groupe restreint. La sécurité de chaque participant n’est pas négligée. Les cours se déroulent dans une atmosphère assez motarde afin d’immerger chaque stagiaire dans l’univers des bikers. Cette mise en condition est fondamentale pour que le débutant soit à l’aise.

Les stages de perfectionnement

Ils sont ouverts aux stunteurs confirmés qui n’ont pas encore atteint un niveau d’expert ou de professionnels. Ceux qui souhaitent s’inscrire à des compétitions ont tout intérêt à s’inscrire à ce type de stage en plus de s’entraîner régulièrement et intensément. Ici, on rappelle brièvement les techniques de wheeling, de stopping et de burn. L’accent est mis sur les figures complexes dérivées de ces 3 bases.

Les stages récréatifs

Il s’agit de découvrir et de faire découvrir le stunt en cadre privé et restreint. L’école est alors privatisée durant une journée à la demande d’un client et seuls les invités de ce dernier sont autorisés à participer au stage. Au programme, il y a des shows, mais également des baptêmes pour ceux qui ne se sont jamais essayés au stunt.

La technique

Il existe plusieurs méthodes pour réussir à relever la roue avant et rester en équilibre sur la roue arrière sur quelques mètres. Un excellent coup de gaz devrait suffire. Pour plus d’efficacité, lorsque vous sentez que la moto gagne en puissance, donnez un bref coup d’embrayage. Par sécurité, placez votre pied droit au niveau du frein arrière. Dès que vous sentez que ça dégénère, appuyez afin de revenir sur vos roues ! Une fois que vous deveniez un as du wheeling, commencez à découvrir les figures acrobatiques basées sur ce trick de base : l’albatros, superman, le cobra et bien d’autres.

Le passage de vitesse

Autre conseil, quand vous débutez en wheeling, manœuvrez en 2d. Surtout, ne pensez pas qu’il est plus soft de rouler en 1re avant de passer en 2d. Cette démarche appelle les accidents. Commencez tout de suite par la 2de puis passez successivement à la 3e et ainsi de suite jusqu’à ce que vous sentez que vous êtes sur votre point d’équilibre. C’est alors le moment d’envoyer coup de gaz et coup d’embrayage pour soulever la roue avant à l’aide du guidon. Le procédé est facile à expliquer, mais sachez que la recherche de ce point d’équilibre peut prendre des mois. Un entraînement régulier est nécessaire au cours duquel vous vous exercez à passer d’une vitesse à l’autre. Les plus doués s’en sortiront au bout d’une journée, de quoi rassurer !

Le wheeling avec un scooter

Votre allié, pour ne pas tomber et pour garder le contrôle de votre scooter, c’est le frein arrière. Votre main gauche doit être en permanence dessus. Au moindre problème, actionnez-le ! Commencez par prendre de l’élan en roulant à 5 jusqu’à 10 km à l’heure. Avec cette allure, vous avez l’avantage sur votre scooter : vous le contrôlez pour qu’il ne tourne pas à droite ni à gauche, mais roule sur une ligne bien droite. Si jamais il tend à aller de côté, utilisez la jambe contraire à la direction où il se dirige pour reprendre le dessus (s’il va vers la droite, corrigez-le avec votre jambe gauche par exemple). Pendant que vous prenez de l’élan, déplacez votre corps vers le fond de la selle. Quand vous sentez que le scooter est suffisamment chaud et en équilibre, accélérez puissamment et subitement, puis tirez sur le guidon du scooter. Ca y est vous êtes en roue arrière ! Pour continuer de rouler avec la roue avant en l’air, jonglez avec le frein arrière et la poignée d’accélérateur.

Le stoppie en scooter

Soyez certain de bien maîtriser le wheeling avant de vous lancer dans l’aventure du stoppie. Cette fois-ci, il s’agit de soulever la roue arrière du scooter. Il faut des freins puissants, performants, pour réussir cette figure avec un scooter. Si ce n’est pas le cas, il y a risque que la roue avant dérape. L’accident est alors inévitable.

Métholodogie

L’exécution d’un stoppie nécessite de rouler à une certaine vitesse sinon la force de freinage sera trop molle, insuffisante, pour permettre l’élévation de la roue arrière. Le freinage débute lorsque le motard sent qu’il a atteint le point d’équilibre. Il doit également être progressivement puissant et pendant qu’il freine, le pilote propulse son corps vers l’avant pour aider sa moto à piquer du nez. Tout ce process doit être effectué pendant que la moto est en plein élan.

Point de vigilance

Le niveau de complexité du stoppie est de très loin supérieur à celui du wheeling. La raison en est que si le conducteur manque d’attention, de concentration, il peut arriver que la roue avant dérape tandis que la roue arrière se retrouve trop en hauteur. Il s’ensuit une chute ! Pour débuter en stoppie, préférez soit un trail, soit un super motard, soit une sportive, soit un roadster. Si vous souhaitez arrêter de rouler une fois le stoppie exécuté, préférez les deux derniers. Il est plus facile de continuer de rouler avec les deux premiers.

L’atterrissage

Le stunteur relâche le frein petit à petit. Si celui-ci n’est pas progressif, la roue arrière redescendra brutalement : le choc engendré peut entraîner une chute. Lorsque vous aurez bien maîtrisé les techniques de base, enchaînez sur les nombreuses figures à exécuter durant un stoppie. L’albatros fait partie des plus connues. Et une fois que vous serez à un niveau élevé, initiez-vous au stoppie demi-tour réputé pour être extrêmement difficile à exécuter.

Le wheeling

Il s’agit pour le stunteur de rouler sur la roue arrière. À lui de choisir s’il souhaite faire en même temps des figures ou non. Les figures de wheeling sont nombreuses. On peut citer le spreader, le coaster (simple ou watata), la serpillière, les one et no hand, le no foot, le circle, le candy bar, le special k, le twelve o’clock, le wheeling 180° ou encore le seat et la bavette. À partir du wheeling se sont formés un nombre de figures réalisés par les stunteurs les plus expérimentés : l’albatros, l’amazone, le front fender grab, le superman, le cobra, le nac nac et bien d’autres encore.

Le stoppie

Cette fois-ci le stunteur roule en utilisant uniquement sa roue avant. Pour ce faire, il commence par prendre de l’élan et à un moment, en pleine vitesse, il freine subitement très fort en utilisant le frein avant. La moto se redresse alors sur sa roue avant. Les plus expérimentés exécutent des figures pendant le stoppie. On peut citer par exemple le stoppie 180° ainsi que le fenwick. Le one hand et le no foot sont également possibles avec le wheeling.

Le burn

Cette fois-ci le stunteur s’amuse à faire tourner très vite le pneu arrière. Le résultat de cette action est une acrobatie appelée drift. Celle-ci est possible aussi bien sur place que pendant la conduite (running burnout). Dans une optique de praticité, le burn permet de faire éclater un pneu usé.

Des tricks inclassables : les pinders

Il s’agit de figures qui n’appartiennent à aucune des trois catégories précédemment citées et qui sont exécutées avec les deux roues au sol. C’est le cas du curling pendant lequel le stunter s’applique à frotter sa barre sur le bitume tout en roulant. L’objectif est d’exécuter cette figure sur la plus longue distance possible. Pour un christ air, le stunter conduit sa moto en demeurant debout sur la selle. Pour ajouter de la difficulté à ce trick déjà assez complexe, le pilote n’a pas le droit de tenir le guidon.

Les chutes

Même les plus expérimentés, les gros experts, ne sont pas à l’abri des chutes. Une mauvaise maîtrise de la moto et cette dernière se renverse. Un problème d’équilibre et voilà que le pilote se retrouve à terre. Il y a les chutes qui causent des dommages importants à la moto. Il y a également celles qui sont à l’origine de blessures graves chez le pilote. Et puis, il y a celles qui sont impressionnantes à voir, mais qui n’engendrent aucun dégât aussi bien matériel que physique. N’hésitez pas à visionner des vidéos des figures de stunt les plus impressionnants !

Le comique à l’honneur

Le stunt n’évolue pas dans un monde de brutes. Le divertissement y est également à l’honneur. Il y a par exemple des émissions de caméra cachée totalement dédiées à cet art. C’est par exemple ce qu’a fait la Bruce Team à l’été 2016. Leur objectif était alors de piéger un moniteur d’une moto-école en se faisant passer pour des débutants. Four rire assuré !

Des cadres surprenants

Le décor n’est pas reste lorsqu’il s’agit de stunt. Les artistes (le mot n’est pas utilisé à tord) rivalisent d’ingéniosité pour présenter à leurs fans et publics leurs tours acrobatiques dans des cadres étonnants, parfois atypiques. Début 2016 par exemple, le stunter Jason Pullen, grand nom du stunt américain, s’est filmé en train d’exécuter une performance alléchante sur une Harley Davidson dans une prison abandonnée. L’exigüité des lieux a rajouté de la complexité à ses tricks. Les déguisements également sont au rendez-vous : en 2014, un stunteur s’est déguisé en père Noël pour une performance acrobatique au freegun shop.

Pour tous les âges

Il n’y a pas d’âge pour aimer. Il n’y a pas d’âge non plus pour stunter ! Ainsi, l’Américain Aj Heinicke pratique déjà intensément le stunt alors qu’il n’a que 7 ans. Il faut dire aussi qu’il a un excellent coach en la personne de Jason Pullen, personnalité respectée et vénérée de cette discipline.